Des amies aux chevets des vulnérables de Caritas Bénin

Des rencontres qui jalonnent notre existence, il y en a qui s’illustrent et s'enregistrent tels des trésors inesti­mables et inoubliables. C'est la belle expérience de l'amitié entre Rodia, Florida, Emmanuella et Yannel, une amitié qui a commencé en 2010, au Cours secondaire Saint Augustin de Cotonou.

Cette amitié est née dès les premiers échanges entre élèves d'une même classe. « Elles se sont trouvées » et depuis lors, des liens établis se sont consolidés au fil du temps, au point de faire naître entre les amies une complicité digne des « sœurs de cœur ». Surmontant les hauts et les bas, cette com­plicité a traversé les années, résistant à l'usure du temps et même de l'espace, se nourrissant de moments inoubliables : récréations académiques, soirées d’étude tardives, sorties détentes, encouragements mutuels pour les défis acadé­miques... Chaque étape de ce parcours a été marquée par une présence réconfortante et un soutien indéfectible, dans un élan de réciprocité conviviale. Expression de cette amitié se distingue entre autre par leur engagement à soutenir les personnes vulnérables, avec comme moyen pour y parvenir, une épargne mensuelle de chaque membre du quatuor. Le fruit de cette épargne est intégralement remis en espèce ou en vivre et biens pour assurer une assistance caritative répondant aux besoins fondamentaux des per­sonnes vivant dans la précarité.

La première édition a été faite le 11 juin 2024, au siège de Caritas Bénin à Djeffa, avec un don destiné aux per­sonnes en difficultés. Il est constitué de 50 kilogrammes de riz, 10 kilogrammes de pâte alimentaire, 25 litres d’huile, 1 carton de sucre St Louis, 1 carton de biscuits. Cette expérience de Rodia, Florida, Emmanuella et Yannel s'offre comme un bel exemple de solidarité dont la jeunesse est ca­pable et quelle gagnerait vivement à intégrer dans son che­minement de croissance et de développement. Le quatuor entrevoit de rééditer périodiquement cette action. C'est l'illustration de la solidarité fraternelle et du regard porté vers ceux qui manquent du peu pour survivre