Quand nous disons « Mater » à Marie, « monstra te esse mater » [dans l’hymne Ave Maris Stella], c’est au fond à Dieu que nous le disons. Ce mot de « Maman », qui jaillit des profondeurs de l’être humain, il monte à travers le cœur de la très Sainte Vierge vers Dieu qui est plus mère que toutes les mères, quand la prière se réduirait à cela : Maman, Maman…, ce serait déjà toute la prière, parce que justement Dieu est Amour. Il faut l’aimer et le faire aimer en l’aimant.
Alors ne faisons rien sans la très Sainte Vierge. Ne faisons rien : toutes les fois que nous sommes troublés, toutes les fois que nous sommes inquiets et incertains, commençons par l’invoquer. Nous ne pourrons pas nous égarer. C’est la très Sainte Vierge qui gardera en nous la vie de Jésus, comme elle l’a fait au cours de sa vie terrestre. C’est elle qui nous maintiendra dans le silence intérieur. (Père Maurice ZUNDEL, Marie, tendresse des pauvres, 2024)